1. |
Jouissance
04:16
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Le froid couvre le ciel de son voile
La nuit est tombée raide, mais la lumière est belle sur les toîts
J’voudrais les rejoindre ces gens qui semblent si bien s’entendre
Mais ces jours-ci, j’ai du mal à sortir de ma chambre
Tenu à l’écart par mes propres affres et me questionner
Sur la différence entre être solitaire ou esseulé
Les profondeurs de l’âme n’ont pas le charme de vos rires
Il me plairait de vous entendre me les offrir
En souvenirs
Le sentiment de jouissance qui pénètre mon corps quand
Je plonge dans le regard des gens
Ne plus être seul pour un instant
La fusée dans l’oeil, départ imminent
Ton regard m’absorbe
Depuis qu’t’as passé la porte, il me porte
Vers ces histoires qui se passent de paroles
Je m’y accroche solidement, pour y rester
Mais je sais qu’au prochain arrêt, ce monde va se refermer
Et je retournerai chercher
Le sentiment de jouissance qui pénètre mon corps quand
Je plonge dans le regard des gens
Ne plus être seul pour un instant
La fusée dans l’oeil, départ imminent
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2. |
Backseat
05:02
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Tant de temps en arrière scène
Ai-je passé devant le bon chemin
Où ça mène yeah
Où ça me mènerait
De partir vers le ciel avec mes promesses
De donner les clés à ce qui me possède
À mon âme yeah
À mes excès
J’ai retrouvé l’ivresse dans le peu de confiance
Que j’ai bâti l’hiver, à l’opposé du monde
J’n’étais plus dans les estrades
J’étais prêt pour le spectacle
J’ai cherché ton regard comme une énergie vitale
On était pas d’accord, ça change quoi au final?
Du fin fond de mon antre, j’ai perçu ton signal
Mais quand j’ai pris le volant, j’ai perdu les pédales
Étions-nous vraiment deux sur la banquette?
Tu t’intéresses à savoir si je mentais
Mais moi j’me rappelle que si c’était du cinéma ça me plaisait
Étions-nous vraiment deux sur la banquette?
Tu t’intéresses à savoir si je mentais
Mais moi j’me rappelle que si c’était du cinéma ça me plaisait
Étions-nous vraiment deux sur la banquette
Tu t’intéresses à savoir si je mentais
Mais moi je rêvais, je m’y plaisais
Yeah le back dreamin’ j’en demande encore
Rien qu'un déjà-vu un peu avant qu’j’m’endorme
Rien pour garantir mon sort
Oussé qui vire mon char
On a pesé les pours sans peser les contres
On a passé nos jours à repenser le monde
Mais le backseat dreamin' me ramène au soir
Yeah le back dreamin’ j’en demande encore
Rien qu'un déjà-vu un peu avant qu’j’m’endorme
Rien pour garantir mon sort
Oussé qui vire mon char
On a pesé les pours sans peser les contres
On a passé nos jours à repenser le monde
Mais le backseat dreamin' me ramène au soir
Où j’ai pas r’connu l’kid devant l’miroir
Yeah le backseat dreamin'
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3. |
24h
03:28
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Le voeu de croire
Mais peu de foi
Les cieux me toisent
Pour disparaître
Le feu me croise
Au lieu de toi
Le creux de l’âme
J’existe à peine
L’aveu se noie
Deux pas séparent
Le bleu décor
D’une vie à perdre
Adieu mon corps
Trop peu de lois
ont pour remède
Mes pieux efforts
Des fois j’enfouie tellement d’songes
Mais j’les déterre aux règlements d’compte
J’choisis les pires temps pour te dire les pires choses
toute la violence dans mes propos
Mais la voix glaciale, la porte est close
J’te laisse deviner c’que t’as dit d’trop
t’auras pas un mot non, t’auras pas un mot
Tant qu’j’aurai pas fait tout brûler à nouveau
Jusqu’à c’que j’sois seul, immensément seul
Et dans ces temps là, j’ai l'passé dans l’oeil
y’est jamais trop loin, et on s’dit à demain
quand j’m’endors la tête en plein dans mes problèmes
Attends mon décret, maintenant je commande
Oublie la paix, on est seuls ensemble
J’reviendrai jamais, et si on me demande
Partez la cassette, pour que je recommence
Le voeu de croire
Mais peu de foi
Les cieux me toisent
Pour disparaître
Le feu me croise
Au lieu de toi
Le creux de l’âme
J’existe à peine
L’aveu se noie
Deux pas séparent
Le bleu décor
D’une vie à perdre
Adieu mon corps
Trop peu de lois
ont pour remède
Mes pieux efforts
Le feu me croise au lieu de toi
Le feu me croise au lieu de toi
J’n’attends que moi
J’n’attends que moi
Le feu m’empêche de te trouver
Pour 24h d’éternité
Un 24h jamais revu
Puis revenir du temps perdu
Aurai-je assez de 24h
Pour effacer toutes mes erreurs
Qui rongent mes sens en me laissant
À la merci de ces horreurs
ô 24h pour essayer
Demain matin recommencer
le courage manque et la douleur
Laisse une odeur d’éternité
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4. |
Le miroir et le vide
04:57
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Le miroir et le vide, tous deux remplis de moi
Retrouver mes possibles les mains dans le froid
Et quand je chemine souvent je me déçois
Je n’fais que me trahir quand je change de voix
Si chacun de mes pas m’invite vers la mort
C’est que dans l’oubli de soi je cherche mon raccord
Je cherche mon raccord
Le miroir et le vide ne m’ont jamais montré
Qu’un reflet de moi-même à demi effondré
L’écho de mes abysses, l’envie de plonger
Si un jour je glisse, vais-je vouloir remonter?
Que ferais-je vraiment si j’avais le coeur
Gravé dans la main, quand je tiens le glaive?
Mon malheur n’y changera rien
Je n’veux m’en faire que pour l’amour que je peux donner aux miens
Le mouvement parfait
Parfaitement humain
Qui nous libère de nos liens
Comme un vent d’été qui revient
Et l’espoir qu’il souffle encore jusqu’au lendemain
Le miroir et le vide se sont épris de moi
Ils ne me laissent tranquille qu’une fois pris de l’effroi
Que ferais-je vraiment si j’avais le coeur
Gravé dans la main, quand je tiens le glaive?
Mon malheur n’y changera rien
Je n’veux m’en faire que pour l’amour que je peux donner aux miens
Le mouvement parfait
Parfaitement humain
Qui nous libère de nos liens
Comme un vent d’été qui revient
Et l’espoir qu’il souffle encore jusqu’au lendemain
Mon bonheur n’y changera rien
Je n’peux m’en faire que pour l’amour qui me semble beaucoup trop loin
Le mouvement parfait
Parfaitement humain
Qui me séparerait des miens
Un seul pas de trop vers la fin
Et l’espace d’un doute entre aujourd’hui et demain
Le miroir et le vide, un oeil pour chacun,
D’où coulent mes pluies acides qui détruisent le jardin.
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5. |
Élégance
03:40
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Ma mémoire a fait le travail ingrat
D’effacer les nuages devant les étoiles
Si j’essaie de rendre mon âme confortable
C’est pour que la tienne s’y installe
Ce que j’ai pensé et que je t’ai dit est encore vrai
Je sais, je sais, j’idéalise, tu m’connais
J’ai même pas posé un pied que déjà j’imagine le sommet
d’un monde rêvé, où nos esprits se promènent
Puisqu’on ne peut réparer, tout ce qui se brise, avec des promesses
Je te partagerai, la douceur de mes nuits, comme remède
J’t’ai révélé la bête, et tout ce qui est laid
J’la gardais bien cachée, de peur qu’elle ne t’effraie
Puis on a mis la lumière, sur tous nos petits secrets
Tu t’es posée sur moi, alors que je me soignais
J’aurais voulu le faire seul, guérir toutes mes blessures
mais la vie continue, on devra faire ça à deux
et toutes mes excuses si ma source est impûre
mais mon sang coule déjà – dans nos aqueducs
J’ai tellement peur que tu t’en ailles,
Que tu t’en ailles
Ma mémoire a fait le travail ingrat
D’effacer les nuages devant les étoiles
Si j’essaie de rendre mon âme confortable
C’est pour que la tienne s’y installe
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6. |
Accès et limites
04:43
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Accès et limites de la joie
Plus aucune drogue ne m’éloigne de moi
Juste un petit robot qui rassemble ses morceaux
Je crois que la vie s’annonce belle
Reste
J’rêve de la découvrir avec toi
C’que j’observe me ramène à cette part de moi-même
Qui recèle mes secrets, où je saigne mais ne cède jamais, oui je saigne mais je n’cède jamais
Et j’essaie de ne jamais céder
Mes balades, et mes songes, qui se fondent, se déversent en chanson,
Et m’inondent des symptômes d’un monde malade, des symptômes d’un monde malade
Je m’inonde d’un monde malade
Quand je pense, aux distances, que j’arpente lentement en silence
Toutes ces pentes, dont l’ensemble me semblait immense, dont l’ensemble me semblait immense
Bien avant, que le vent noir me change
Mes signaux me trompent, ils m’indiquent encore que je manque
De quelque substance, et d’un peu d’essence pour me rendre
À cet endroit, une place que je chasse, qui me ramène à toi
C’est la honte, oui la honte
qui dérobe mes souvenirs de leur joie,
Et me laisse dans une pièce où je n’sens que le froid, une pièce où je n’sens que le froid
Et j’y cherche les restes de moi
Mes idées débordent, se placent en désordre et tout ça résonne dans ma tête
Je tente de m’y retrouver sans déranger la fête
Si souvent seul, dans tous mes états, j’arrive à peine à soulever la voix
Je rêve de l’entendre s’étendre sur un grand lit de soi
Je me rappelle de tout c’que j’avais, et de c’qu’il me reste à retrouver
Toutes ces choses, qui reposent tout au fond de l’eau
Attends
j’arrive
je ne trouve rien
Puisqu’il ne reste que
Deux belles machines in this land of waste
Pure data pure light et nos corps se plaisent
J’aurais jamais pensé vivre ça ‘vant qu’mon âme se taise
J’avais éteint le feu mais t’as soufflé sur ma braise
J’connais pas les réponses
Mais j’me suis donné raison
Quand j’me suis donné la chance
Ay j’me suis donné la peine
Pis c’était gagné d’avance
Et si tu me fais confiance
Mes joies seront les tiennes
Mes joies seront les tiennes
Deux belles machines in this land of waste
Deux belles machines in this land of waste
Me soigner du mal ou de moi-même
Si j’guéris mon âme vais-je disparaître
Les questions ouvertes qui se referment
Les questions ouvertes qui se referment
Me soigner du mal ou de moi-même
Si j’guéris mon âme vais-je disparaître
Les questions ouvertes qui se referment
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7. |
Attentes
04:47
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J’me suis tu
Comme si le silence
Comme si le silence me suffisait
J’ai ramené la nuit en plein soleil
Comme si la nuit, comme si la nuit me suffisait
J’ai attendu tant de réponses comme si l’avenir
Comme si l’avenir pouvait répondre à mes promesses
Celles que j’me suis faites
Avant que cette chienne de vie me blesse
S’il-te-plaît
Lorsque je ramperai jusqu’à la sortie
Ramène-moi, ramène-moi
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8. |
Eden I
02:45
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Le sens des choses tu peux l’promettre à d’autres moi j’vais m’en passer
Que veux-tu savoir quand tu t’engages dans les pires pages de mon cahier
Si le mal est sage c’est que l’animal s’est fatigué sous l’orage et
Il se peut bien qu’une fois relevé, blessé de sa chasse, il parte enfin pour la plage
Ô comme la première blessure fut profonde
Le plancher de verre au dessus de ma tombe
Tu connais la chanson
Des êtres de lumière aux amours sombres,
Privé d’avenir
Qu’est-ce que je devenais
Yeah je devais partir
Fack j’ai choisi dans la s’maine
Où j’allais purger ma peine
Expulsé d’Eden
Direction Québec
J’voulais pas qu’mes parents me voient souffrir
Qu’ils me voient tomber avant de mourir
J’ai choisi la fierté avant la famille
Et le plus difficile maintenant c’est d’revenir
Le sens des choses, je l’ai cherché partout j’en suis épuisé
C’est devenu mon mirage, quand j’ai fait naufrage et que les choses se sont gâtées
J’en garderai toujours mes vieilles cicatrices
Les traits se sont creusés, sur mon visage lisse
Aujourd’hui j’évacue toutes ces images tristes
Pour enfin me pardonner d’avoir pris la fuite
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9. |
Eden II
03:30
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J’attends que les oiseaux sauvages reviennent
Pour me lancer du ciel et qu’ils me retiennent
J’attends que mes oiseaux sauvages reviennent
Pour me bâtir un nid avec ceux que j’aime
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10. |
Frappe - Troisième acte
04:56
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